jeudi 5 juillet 2012

La funambule


Elle tient une ombrelle dans une main
Et dans l'autre son destin
Elle avance sur la corde raide
Sans filet, sans aucune aide

Elle évolue dans sa bulle
La triste funambule
Qui se moque du ridicule
Des secrets qu'on dissimule

Elle se tient bien droite
Parfois elle épate
Souvent elle dérange
La funambule étrange

Et sous les regards envieux
De la voir tomber des cieux
Elle avance sur le fil
Les yeux immobiles

Elle contemple l'horizon
Ignorant sa position
Tenant sa vie et son destin
Dans chacune de ses mains

Elle porte le poids du monde
Son âme vagabonde
Entre ciel et terre
Elle cultive le mystère

Elle est la flamme d'une bougie
Oscillant entre la mort et la vie
Regardez la funambule
Devenir noctambule

Elle fuit la lumière
Avançant vers les frontières
Qui sont si près, qui sont si loin
Mais elle connaît le refrain

La vie n'est qu'une bulle
Pour la funambule
Qui jamais ne recule
Et s'éveille au crépuscule

jeudi 2 février 2012

" A la lueur des étoiles "


J'entends la pluie qui frappe les vitres
Tandis que mes certitudes prennent la fuite
J'entends le vent emporter ma peine
Celle qui nourrit ma haine
Et même si au fond de mon cœur
J'ai bien trop de rancœur
Pour cette fois-ci pardonner encore
Aujourd'hui je n'ai pas de remords
Juste un petit pincement
En pensant à ces moments
Mais telle est la vie
C'est ainsi que tout se fini
On regarde s'éloigner l'amour
Qui disparaît au premier carrefour
Quant à l'amitié elle s'est tiré
Pas assez forte pour survivre à l'honnêteté

Il pleut sur ma vie balayée par les vents
De mes peurs, de mes tristes tourments
J'attends la nuit impatiemment
Pour voir briller mon étoile
Que sa lumière guide mes pas
Qu'elle ravive cette foi en moi
Pour que jamais plus je ne tombe dans les ténèbres
Que je m'échappe de cette vie funèbre

J'ai plus la force de voir le soleil se lever
J'ai ce besoin de tout contrôler
Et cet amour qui me consume
Qui me fait prier face à la lune
Il ne me reste plus que les astres
Pour effacer ce désastre
Pour me sauver de cette petite mort
Qui semble sceller mon sort
Pourtant je veux me battre
Cesser enfin de me débattre
De nager à contre courant
D'arrêter de compter le temps
J'veux continuer à aimer
A donner sans rien demander
Mais c'est parfois si difficile
D'être ce genre de fille

Il pleut sur ma vie balayée par les vents
De mes peurs, de mes tristes tourments
J'attends la nuit impatiemment
Pour voir briller mon étoile
Celle qui connaît tous mes secrets
A qui je confie mes souhaits
Que mes désirs se réalisent
Sous la lueur de son emprise

Je me retourne vers les cieux
Quand je traverse un chemin sinueux
Lorsque la confiance me quitte
Lorsque l'amour est en fuite
J'oublie le superficiel, me relie à l'irréel
Pour oublier tout ce bordel
Je voudrais me trouver loin
Entendre un autre refrain
Comme si tout serait différent
Comme s'il suffisait d'arrêter le temps
Mais je finis par me résigner
Le soleil va me réchauffer
Je vais fermer les yeux un instant
M'imaginer juste un petit moment
Lovée au creux de ses bras
Juste un bref instant, ou il serait à moi

Eva Dupea.

" Complémentaires involontaires "


En quête de reconnaissance
T'as frôlé le précipice
A trop vouloir l'abondance
Tu es tombé dans tes vices
Tu vois les autres te sourires
Leur regard qui se braquent sur toi
Mais aujourd'hui ton seul désir
Serait qu'on ne te vois pas
Tu te sentais blasé
Lorsque tu courais après tes rêves
Maintenant qu'ils sont devenu réalité
T'as le sentiment que ta vie s'achève
Plus riche et pourtant si pauvre
L'argent n'achète pas tout
Tu pourrais régné sur le Hanovre
Mais tu perds pieds et deviens fou

On vogue sur la même galère
Même si nos vies sont différentes
Le navire tangue sous les vagues éphémères
Mais le vent n'emporte pas la solitude blessante
Je cherche ton île où poser mon encre
Et si tu as perdu le Nord
Je serait ta boussole, une voie qui s'échancre
Pour qu'une nuit, dans tes bras je m'endors

Tes amis s'en sont allés
Ta vie sociale est une débâcle
Où la confiance s'est envolé
Telles les prédictions de l'oracle
Et moi je te regarde dériver
Prendre la mer et sentir le vent
J'ai l'impression d'être appelé
De te connaître depuis longtemps
Mais la vie nous a séparé
D'un océan et d'un pays
Pourrions nous nous rencontrer
Si nous relevions ce dernier défi ?
Ton âme est si lointaine
La mienne se meurt de ton absence
Je te libérerais de tes chaînes
Tu viendras à bout de mes souffrances

On vogue sur la même galère
Même si nos vies sont différentes
Le navire tangue sous les vagues éphémères
Mais le vent n'emporte pas la solitude blessante
Je cherche ton île où poser mon encre
Et si tu as perdu le Nord
Je serait ta boussole, une voie qui s'échancre
Pour qu'une nuit, dans tes bras je m'endors

Eva Dupea.

" Les rêves semblent parfois irréalisable, mais rien n'est impossible..."

Voila un peu plus de deux années que me suis lancé à "plume perdue" dans l'écriture de mes romans et de mes textes. Si la réussite ou la qualité d'un écrit devait passer par la publication de celui-ci, alors je dirais que j'ai lamentablement échoué. Mais non ! Je ne peux avouer un échec qui n'existe pas, j'ai tant de réussites à mon actif ! Quatre romans, des dizaines de textes, des articles dans le journal, un partenariat avec une maison d'édition sur le net qui n'a malheureusement pas le succès escompté.
Rien de bien concret me direz vous. Mais pourtant je garde la satisfaction d'avoir crée mon propre monde, celui ou je m'échappais lorsque je ne pouvais plus vivre "ici", et où je plonge chaque jour pour ne pas perdre le fil de mon inspiration. Aux échecs s'accumulent les propositions d'éditeurs peu scrupuleux, et oui le monde de l'édition c'est 90% de requins, quant aux 10% restant il faut encore réussir à les dénicher, à les convaincre de miser sur nous !
Alors il est vrai que cela semble parfois une cause perdue, mais pour moi, aucune cause n'est perdue tant que l'on y croit encore. J'espère simplement que cette année 2012 sera meilleure que la précédente, que la chance sera cette fois-ci du côté de mes personnages, qui ne souhaitent qu'une seule chose, faire votre connaissance.

lundi 23 janvier 2012

LOVE ANGELS Tome 2 "Le lever du voile"


21 Juin 2012, minuit pile !
C’est le jour de mon anniversaire ! Je devrais être heureuse, sauter au plafond en me disant que maintenant je peux faire ce que je veux, comme nous l’avions prévu Luna et moi. Mais rien de tout cela n’est envisageable. J’ai l’impression d’être morte. Cela peut sembler étrange, mais même si quand je suis près de Cyrios tout n’est que chaos, mort et agonie, il n’y a qu’à ses cotés que je me sens bien. En m’enfuyant, je pensais ne plus jamais devoir le quitter, que les ennuis seraient amoindris. Il n’en est rien !
Après nous avoir conté l’intrigante visite de l’archange Gabriel, Victoria a réussi à convaincre Cyrios que je serais mieux chez moi. Près de ma famille. Que Gabriel veuille ma mort lui passe au-dessus de la tête. Je me demande ce que je fais ici alors que les cieux me voudraient morte. Ma vie est en péril, mais mes pensées filent ailleurs. Je suis tellement heureuse de l’avoir revu, mais ce fut si court et si brutal. Comment ne pourrais-je penser qu’à notre histoire ?
En une seule nuit, j’ai failli mourir en traversant le pare-brise de ma voiture, j’ai été attaqué à deux reprises par un démon qui possédait Nancy, et j’ai reçu des visions des plus horribles qu’il soit. Quant à la mort de Nancy, elle vient conclure cette nuit d’épouvante. Dès que nous nous retrouvons, le sang se met à couler autour de nous. Notre amour est maudit, j’en ai la certitude et lui aussi. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de l’aimer.
Je regrette de ne pouvoir vivre cet amour normalement. D’ailleurs comment le pourrions-nous ?
Nous sommes loin d’être normaux ! Des archanges et des anges déboulent chez moi comme dans une auberge. Des plans machiavéliques se créaient dans les cieux, tandis que le mal tente d’atteindre les hautes sphères de la politique pour gouverner le monde ! Et moi dans tout cela, je ne sais pas trop ce que je dois faire. J’ai la sensation d’être un pion que le bien et le mal se partagent. Je ne sais même pas où me situer entre ces deux partis. J’ai déjà du mal à différencier ceux qui sont bons ou mauvais !
Quant à ma prétendue mutation, elle devrait être achevée, pourtant je ne vois aucune différence, mis à part que je me sens en pleine forme. Dommage que le moral soit aussi bas. Heureusement, j’ai de nouveau la permission de sortir de chez moi. Demain je retourne au lycée. Même si je me demande comment je vais faire face à la subite disparition de Nancy. Je suis la seule à connaître la vérité… Et Luna ? Va-t-elle m’ignorer encore longtemps ? Il faut que je me fasse une raison, que je grandisse un peu.
Je n’ai plus de passé, plus de souvenir. Je dois oublier mes espoirs et me concentrer sur ma nouvelle tâche. La vérité est bien trop douloureuse pour que je reste aveugle une minute de plus. Il est 0 h 10, je peux maintenant affirmer que ma vie ne sera plus jamais la même. J’ai dix-huit ans et je serais officiellement un ange avant la fin de cette journée. Si je survis ! Mais à présent qu’il est mon monde, qu’il se tient près de moi, j’ai la force de me battre. Je ferais de mon mieux, tant que l’on ne m’empêche pas de l’aimer, je lutterais jusqu’à la fin... 

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Tous droits réservés @ Eva Dupea 2013.
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" 7Minutes entre 2Mondes : Le Prologue "


Même si c'est moi qui vous raconte cette histoire, cela ne veut pas forcément dire que je suis toujours vivante à la fin. Ceci est peut-être un passage de mon journal. Ou encore quelques notes laissées derrière moi que le destin vous fait parvenir. Mon récit est de ceux où les choses ne se passent pas comme prévu. Je m'appelle Kaly, j'ai 27 ans. Et je crois que je suis morte...

La pluie frappait le pare-brise d'une telle intensité que les essuie-glaces se révélaient complètement inutiles. Un air de piano envahissait l'habitacle de la voiture. La mélancolie de la mélodie amplifiait ma peine déjà immense. Une fois de plus, Anthony et moi venions de nous disputer. Au bout de sept années, notre couple ne tenait plus qu'à un fil. Mais malgré nos fréquentes altercations et les blessures qu'elles laissaient derrière elles, je continuais d'espérer que l'amour revienne.
Malheureusement l'espoir n'était plus suffisant. Cette fois, les mots furent bien trop violents, les gestes bien trop lourds. Blessée au plus profond de mon âme, la douleur était bien trop forte pour que je reste à ses côtés. Les traces de ses doigts encore sur mon cou, je partais en claquant la porte, lui jurant de ne jamais revenir. C'était la première fois qu'il osait poser la main sur moi. Ma tête me disait de rester près de lui, mais mon cœur n'en pouvait plus.
Un violent orage grondait. Je roulais sous la pluie qui frappait la carrosserie avec frénésie. L'obscurité mêlée au mauvais temps n'arrangeait en rien mon manque de visibilité. Je mis la climatisation en route, atténuant ainsi la buée sur les vitres. Tout en conduisant je m'emparais de mon téléphone. Je venais de recevoir un SMS. Oubliant le temps d'un instant de me concentrer sur ma conduite, je lus le message :
« Kaly, je suis désolé. Reviens s'il te plaît. »

Comme toujours, Anthony finissait par s'excuser. Mais je n'avais plus la force de lui pardonner son manque d'amour. Je ne pouvais continuer de l'aimer, il ne m'appartenait plus depuis bien longtemps. Les coups de cette sombre nuit brisaient mes derniers espoirs. Les larmes recommencèrent à couler, troublant ma vision de nouveau. Je m'apprêtais à lui répondre, quand je vis le feu rouge. Il était déjà trop tard, je conduisais bien trop vite pour éviter le camion.
Je pensais immédiatement à braquer le volant, mais pendant une seconde, l'issue finale me sembla plus adaptée à la situation. « Et si je mourais ? » Pensais-je, pendant qu'un monstre de métal fonçait en ma direction. Les phares m'aveuglèrent. C'est alors qu'une violente douleur à la tête vint me sortir de mes pensées funestes. Je heurtais de plein fouet la vitre de la portière, tandis que les tonneaux n'en finissaient plus, meurtrissant mon corps sous les violents impacts.
Sous le bruit de la tôle froissée et des vitres qui se pulvérisaient, je pouvais encore entendre le tonnerre. Un éclair zébra le ciel à l'instant ou le supplice prit fin. Les éclats de verre déchiraient ma peau. Le piano s'était tu, laissant place au bruit de la pluie qui brisait un silence angoissant. Je ne sentais aucune douleur. J'essayais de lutter tant bien que mal, mais je finis par me laisser emporter vers le néant, avec pour dernière vision, mon téléphone plongé dans une mare de sang.

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Tous droits d'auteurs réservés @ Eva dupea
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dimanche 22 janvier 2012

" Voyage avec l'ange "


Ma vie est une descente aux enfers
Où je cours dans l'obscurité de mes peines
Et si le sang coule encore dans mes veines
C'est que je crois en lui dur comme fer
Car si les autres blessent mon cœur et mon corps
Lui, caresse mon âme qui souffre d'amour
Il me libère de mes chaines, de mes fardeaux si lourds
Mes rêves sont une carte, il est mon trésor

Alors je pars en voyage avec l'ange
Celui qui fait battre mon cœur mort
Alors je pars loin d'ici avec l'ange
Pour échapper à ma mise à mort
Je quitte la noirceur et découvre le bonheur

Mais j'ouvre les yeux, je me réveille
J'ai de nouveau quitté son monde
Il y a le tonnerre qui gronde
Et les éclairs qui zèbrent mon ciel
J'ai besoin de son attention
D'entendre sa voix qui me console
J'aime quand je m'envole
Au pays de la dérision

Alors je pars en voyage avec l'ange
M'éloigne de ce violent orage
Et je tiens la main de l'ange
Qui abat mes barrages
Je quitte le mode survie, me sens enfin en vie

Je referme les yeux et m'endors
Pour le rejoindre dans mes songes
J'éteins les réveils pour que mes nuits s'allongent
Pour que nous soyons corps à corps
Et si nos âmes s'unissent dans ce doux rêve
Peut-être qu'un matin il sera là
Je me réveillerais dans ses bras
S'il ne vient pas, alors qu'on m'achève

Et je partirais en voyage avec l'ange
Je volerais vers cette douce lumière
Je dormirais tout contre l'ange
Je briserais toutes les barrières
La vie ou la mort peu m'importe
Tant que c'est l'ange qui frappe à ma porte.

Eva Dupea.

" La fin d'un monde "


Y a des guerres aux quatre coins du monde
Des crimes tellement immondes
Y a le cancer au bout d'une pomme
C'est l'enfer en somme
Terminés les dimanches en famille
Pour celle qui se promène en bas résilles
Y a plus d'échange, y a plus d'amour
On croise la mort à chaque carrefour

Fermes les yeux et sens le vent
Ouvres ton cœur et vois ce qui se passe
Ne sens-tu pas cette odeur de sang ?
Ne vois-tu pas que la terre trépasse ?

Et tout ces politiciens inutiles
Qui imposent le silence et cultive le complot
Il faudrait qu'on les fusilles
Avant qu'ils ne fassent couler le bateau
Y a bien trop de batailles et de victimes
Pour déclarer d'autres hostilités
Allumer un brasier sur la cime
De cette société condamnée

Fermes les yeux et sens le vent
Ouvres ton cœur et vois ce qui se passe
Ne sens-tu pas cette odeur de sang ?
Ne vois-tu pas que la terre trépasse ?

Puis y à ceux qui pour se donner bonne conscience
Recycle leurs montagnes de déchets
Mais au fond ils s'en balancent
Pour eux vivre c'est consommer
Les éléments qui se déchainent
Sa fait peur, ca fait trembler
Les gens pleurent et ont de la peine
Quand la nature se venge et se met à tuer

Fermes les yeux et sens le vent
Avant qu'il ne t'emporte au loin
Ne sens-tu pas cette odeur de sang ?
La fin du monde est pour demain
Ouvres ton cœur et vois ce qui se passe
Ne détruisons plus notre jardin
Ne vois-tu pas que la terre trépasse ?
Qu'il n'y aura bientôt plus de demain...

Eva Dupea

" Bad Girl "


J'aime créer la polémique
Rendre les gens hystériques
Voir leurs tronches déconfites
Et leur emprise qui s'effrite
Ils parlent de moi
Mais ne me conaissent pas
J'suis pas une fille banale
Je sais ce que c'est d'avoir mal

Alors si mes mots blessent
Leurs avis je m'en délaisse
J'vais pas fermer ma bouche
Car leurs égos font mouche
C'est évident que j'suis chiante
Mais au combien brillante
C'que je suis, je l'assume
Chaque nuit ma vie se consume

J'suis une mauvaise fille
Pas du genre fébrile
J'suis un vrai p'tit ange
Une Bad Girl à frange
J'ai le coeur dans une main
Et dans l'autre un parpaing
Prête à rendre les coups
Ou à aimer jusqu'au bout

Pas la peine de se voiler la face
Dans ma tête y a trop de casse
J'vois rien comme ces fous
Tout ces pions au garde à vous
Ils me jugent sans me conaitre
C'est loin d'être une défaite
Je préfère qu'on ne m'aime pas
Que d'être une autre que moi

Pas besoin de thérapie
J'économise le psy
J'connais le diagnostique
J'suis pas une fille pathétique
J'posséde un esprit logique
J'sourirais pas pour faire plaisir
Ils peuvent toujours courir
Car sans ma rage je ne suis rien
Juste un caillou sur le chemin

J'suis une mauvaise fille
Pas du genre fébrile
J'suis un vrai p'tit ange
Une Bad Girl à frange
J'ai le coeur dans une main
Et dans l'autre un parpaing
Prête à rendre les coups
Ou à aimer jusqu'au bout

Eva Dupea

" Mon âme à la mer "


J'écrirais mon nom sur le sable
Pour que les vagues l'emmènent jusqu'à toi
Je ferais de notre histoire une fable
Dont tu seras le roi

Je poserais ma main sur le sable
Pour que l'eau t'apporte son empreinte
Je chanterais mon amour véritable
Qui ne sera plus une complainte

Je ferais d'une simple cabane
Un royaume aux milles merveilles
Où les roses jamais ne fanent
Où la peine est en veille

Et si je devais t'offrir mon âme
Alors je la jetterais à la mer
Mon corps voguera vers l'oriflamme
De cette dérive volontaire

Car mon amour est si puissant
Et mes intensions si pures
Que je plongerais dans l'océan
Flottant à toi dans un murmure

Et dans mes onirismes les plus fous
Je te vois de l'autre coté de la rive
Me laissant porter par les remous
Mon ciel se ravive

Pour toi j'affronterais la tramontane
Car tu es l'autre moitié de mon âme
Vers toi mon cœur plane
Tu es mon sésame

Celui qui ouvrira toutes les portes
Celles qui mènent au bonheur
Je ferais alors en sorte
De t'aimer avec honneur

Et si je devais t'offrir mon âme
Alors je la jetterais à la mer
Mon corps voguera vers l'oriflamme
De cette dérive volontaire

Car vivre loin de son âme sœur
C'est comme exister sans respirer
C'est parcourir le chemin du malheur
Sans personne à ses côtés.

Eva Dupea.

" Coeur de Plume "


Si je ne savais pas écrire
Je ne pourrais sourire
J'écris pour ne pas oublier
Pour qu'ils ne peuvent renier
Pour que mon drapeau reste en berne
J'écris pour qu'ils la ferment
Pour ne plus entendre leur mépris
Pour ne pas vivre dans le déni
J'dois lutter ou crever
J'dois toucher avant d'être blessée

Ma peine je la lance à cappella
Sans jamais baisser les bras
Et si mon ambition vous désarme
Moi j'n'ai pas peur de prendre les armes
Mon âme a la rage
Alors je noircie ma page
Et j'écris mes cris
Sans faire de bruit

C'est comme Roméo et Juliette
J'fais partie de ces poètes
Qui croient encore à l'amour vrai
A cette moitié qu'il faut trouver
J'cours après le bonheur
Usant de ma plume avec honneur
Et si mes larmes coulent
C'est que cette vie me soûle
Mon cœur subit une défaillance
Ça fait mal quand j'y pense

Ma colère cause des dommages collatéraux
Mes mots trahissent mes maux
J'écris pour libérer mon esprit
Assouvir mes envies
Pour que mes nuits soient plus douces
Atténuer les secousses
Celles qui me font trembler
Quand je me sens mal aimée
Je ne dis rien à demi-mot
Je franchis chaque niveau

Ma peine je la lance à cappella
Sans jamais baisser les bras
Et si mon ambition vous désarme
Moi je n'ai pas peur de prendre les armes
Mon âme a la rage
Alors je noircie ma page
Et j'écris mes cris
Sans faire de bruit

Y en à qui trouvent ça niais
De passer du temps à imaginer
Une façon de s'esquiver de ce monde
D'oublier que le tonnerre gronde
Écrire n'est pas une faiblesse
Cela rend à notre âme sa noblesse
Celle que la vie nous vole
Quand ceux qu'on aime s'envolent
Lorsque l'ombre remplace la lumière
Qu'il n'y aucune réponse à nos prières

Perso, ça m'a permis de survivre
De ne pas devenir ivre
Et même si mon bateau tangue encore
Si s'abat sur moi le vent du Nord
L'encre de mes mots me maintient à flots
M'emmène vers un îlot
Ou les nuits solitaires se font rêveuses
Où la distance se creuse
Ce n'est pas du sang qui coule dans mes veines
Mais l'encre de mes peines

Eva Dupea.

" Cicatrices "


Je voyais maman se maquiller
Effacer ce qu'elle n'appréciait
Assise dans un coin de la pièce
Je l'écoutais me mettre en pièces
Se moquer de mes rondeurs
Pendant que dans mon petit cœur
Mes larmes restaient cachées
Pour ne pas lui montrer

Maman était belle et mince
Mais j'avais un truc qui coince
Je n'étais pas la jolie princesse
A ses yeux je n'avais aucune noblesse
Pas même celle d'être sa fille
Mes kilos me rendaient inutile
Et plus le temps passait
Moins elle m'aimait, plus je mangeais

Qu'elles étaient bonnes toutes ces douceurs
Qui réchauffaient mon pauvre cœur
Mais je n'étais pas au bout de mes peines
A l'école j'ai découvert la haine
Celles des autres qui te jugent
Quand la nourriture devient ton seul refuge
Quand t'es toute seule sur cette terre
Lorsque plus personne n'écoute tes prières

Une fois pour toute je voulais en finir
A quoi bon vivre sans avenir
Beaucoup auraient choisi l'option fatale
J'ai préféré me faire plus mal
Ne pas me tuer tout de suite
Longtemps je me suis auto-détruite
Un matin j'ai finalement décidé de partir
M'éloigner pour ne pas périr

Je suis partie loin de ma demeure
J'ai emporté ma rancœur
J'ai changé, j'suis plus jolie
Mon corps s'est finalement soumis
Les gens me sourient, me parlent gentiment
Ce moquent devant moi des autres gens
Me prouvent que rien ne change
Que la différence dérange

Mais mon âme est restée la même
Mes larmes sont mon emblème
Ma colère peut tout briser
Blessant souvent ceux qui osent m'aimer
Entrer dans la norme m'a aidé
Mais combien de plumes j'y ai laissé ?
J'suis comme un oiseau aux ailes brisées
Qui par persévérance réussira un jour à s'envoler

Eva dupea

" L'éternité n'est pas sur terre "


Souvent quand je regarde les cieux
Que les astres s'étalent sous mes yeux
Je pense à tous ceux qui ne sont plus
Tous ceux que j'ai perdu de vue

La vie n'est qu'un parcours sans fin
Ou l'on peine à trouver son chemin
Puis l'on fait des rencontres
Et les aiguilles tournent sur la montre

On se perd, on s'éloigne, lorsqu'on se chamaille
Mais dans mon cœur il y a une faille
Lorsque mon cœur se pense
Qu'il essaye de guérir de leur absence

Mon cœur est une pierre de Lune
Nourrit par mon infortune
D'avoir perdu tant d'innocence
De m'être tromper par ignorance

Je regrette le temps perdu
J'aurais fait autrement si j'avais su
Mais rien ne pourra changer
Que je me suis si souvent trompé

A présent je cherche une étincelle
Qui rallumera les chandelles
De mon âme endeuillée
Pour aimer à en crever

Parce qu'au final c'est tout ce qui compte
Donner de l'amour sans avoir honte
Oublier quand les gens nous blessent
Se dire que le temps presse

Que chaque matin pourrait être le dernier
Plus qu'un seul soleil pour pouvoir donner
Un peu d'amour et de tendresse
Pendant que la mort nous presse

Aimer plus qu'on ne le sera
Ne pas attendre que la vie s'en va
Pour dire ce qu'on a sur le cœur
Tandis que s'empare de nous la torpeur

Celle de cette mortalité brutale
De cette issue fatale
Qui nous rappelle qu'un jour
Nos yeux se fermeront à leur tour

Eva Dupea

" Une seule personne suffit "


Si je devais mourir demain
Partirais-je sans regret ?
Penserais-je à lui jusqu'au matin
Jusqu'à ce que je cesse de respirer ?

Brisée par tant d'illusions
Je reste là et me regarde périr
Mon dieu, quelle affliction
De me voir ainsi me punir

J'ai tendu les bras
Mais personne ne m'a sourit
Je suis tombé si bas
Si bas, qu'on entend plus mes cris

Mes larmes coulent
Je les regarde sans même les voir
Et je me saoule
Pour noyer mon désespoir

Je suis ivre et je tangue
Tel un bateau en pleine tempête
Je pars et je reviens tel un boomerang
Ca me fait tourner la tête

Il existe des trépas imprévisibles
Des départs remplis de regrets
Moi, j'arpente le chemin visible
Celui que je ne peux éviter

Je voudrais ne plus sentir le froid
Accueillir la chaleur du soleil
Ne plus sentir ce poids
Mourir dans mon sommeil

Mais je ne peux pas, je ne peux pas
J'ai tant besoin d'y croire encore
D'arpenter la route qui mène à toi
De te retrouver dans mon décor

Que les étoiles guident mes rêves
Qu'elles me mènent vers ton cœur
Que les cieux m'offrent une trêve
Qu'ils emportent mes malheurs

Ou que mon cœur cesse de battre
Si je ne peux te retrouver
Que j'arrête de combattre
Si nous ne pouvons nous aimer.

Eva Dupea.

" Mort d'âme "


Crime passionnel ou acte prémédité ?
L'ambulance file aux travers des rues désertes
Emportant mon corps inerte.
Victime de la perte de mon âme
Qui a fuit ce drame
Mon corps se meurt et devient froid
J'ai souvent perdu la foi
T'as comme posé un gun sur ma tête
T'as provoqué une tempête
Telle une bourrasque meurtrière
Qui mène au cimetière

Je crève à petit feu
Je fais mes adieux
Et je déploie mes ailes
J'avance sur la passerelle
Qui mène au paradis
Celui des insoumis

Viendras-tu m'honorer de ta présence ?
Soulager mes dernières souffrances
Quand on m'emportera dix pieds sous terre
Pour y enfouir ma misère
Verseras-tu une larme de peine
Quand cessera le bruit de la sirène ?
Ils m'emportent et je disparais
Aux détours de mes regrets
Je peux entendre mon cœur ralentir
Sentir ma respiration défaillir
Je pense à l'amour que je te portais
Aux nuits blanches écoulées

Je crève à petit feu
Je fais mes adieux
Et soudain je déploie mes ailes
J'avance sur la passerelle
Qui mène au paradis
Celui des insoumis

Cela valait-il tant de souffrances ?
Nos heurts frôlent l'indécence
J'ai mis mon âme sur les rails
Pour que ma vie déraille
J'emprunte un autre chemin
Cherchant l'antidote au venin
Celui qui me brûle les veines
Qui attise ma haine
Saurais-je ressusciter et me relever
De la mort de celle que j'étais ?
Sans aucun doute, je suis morte à présent
Je suis une autre maintenant

Eva Dupea.

vendredi 20 janvier 2012

" Les mots, la musique et moi = une grande histoire d'amour :) "

Je me console avec ma plume et ma guitare. Avant je n'en ressentais pas le besoin, mais depuis c'est devenu vital, ca me fait oublier mon manque de vie sociale. J'aimerais que les notes de musiques soient aussi fluide que l'encre de mes textes, j'aimerais que tu m'entendes, j'aimerais que ma voix se perde jusqu'à toi, qu'elle traverse les frontières et les océans pour que nous ne soyons plus seuls <3



samedi 14 janvier 2012

" Chantes-moi "



J'attends recroquevillée
Que raisonne le bruit de tes pas
Que retentisse le son mesuré
De ta guitare et de ta voix
Chantes-moi une de tes chansons
Joues de tes mélodies
Celles qui me donnent le ton
Et qui bercent mes insomnies
Et mon âme danse sur la symphonie
Elle s'évade, s'envole encore plus haut
Elle tente de te rejoindre dans un cri
Pour toi, elle fait le saut
J'en rêve et j'en crève
Quand ta voix se tait
Lorsque la musique s'achève
Je me mets à prier

J'veux sentir ta peau sur la mienne
Entendre ta voix me chanter
Que le destin n'en fait que des siennes
Qu'il fait tout pour nous séparer
Frôle les cordes de ta guitare
Joues-moi l'air de notre histoire
Fredonnes-moi que ce n'est pas un hasard
Si j'ai reconnu ton regard

Entends ma voix qui se meurt
Tandis que tu chantes encore
Mon amour est une douleur
Vivre sans toi c'est comme la mort
Mais aucune lumière ne vient m'accueillir
Juste un désert qui s'offre à moi
Et le vent qui semble me dire
« Il est bien trop loin de toi »
Je crois en nous plus qu'en ce monde
Je ne veux plus rêver
Je veux que le tonnerre gronde
Que la foudre vienne me frapper
Il existe un monde où nous sommes deux
Un endroit où tu es à mes côtés
Ta voix chante autant que je le veux
Ta musique me fait voyager

J'veux sentir ta peau sur la mienne
Entendre ta voix me chanter
Que le destin n'en fait que des siennes
Qu'il fait tout pour nous séparer
Frôles les cordes de ta guitare
Joues-moi l'air de notre histoire
Fredonnes-moi que ce n'est pas un hasard
Si j'ai reconnu ton regard

Je laisse ta musique me bercer
Tentant d'effacer ta voix
Que je ne peux écouter sans pleurer
Je ne peux te voir sans que tu sois là
C'est comme si tout était noir
Empêches moi de me noyer
Ton absence nourrit mon désespoir
Qui brise mon âme esseulée
J'aimerais que tu entendes ma voix
Que tu parviennes à me trouver
Que tu te retrouves en moi
Que sans moi tu ne puisses respirer
Comme tu peux couler dans mon sang
Tu me fais vivre et mourir à la fois
Mort sans l'autre, à deux nous serons vivants
La mélodie de ma vie c'est toi

J'veux sentir ta peau sur la mienne
Entendre ta voix me chanter
Que le destin n'en fait que des siennes
Qu'il fait tout pour nous séparer
Frôle les cordes de ta guitare
Joues-moi l'air de notre histoire
Fredonnes-moi que ce n'est pas un hasard
Si j'ai reconnu ton regard

By Eva Dupea.

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Ma devise : " Vises toujours la lune, si tu échoues tu attériras dans les étoiles "

" Eva Dupea ? C'est qui ? C'est moi !!!! Mon cOeur et mOn âme Ont traversés bien des épreuves. La sOlitude et la peine m'Ont lOngtemps pOursuivie, sans que je ne puisses y faire quOi que ce sOit. J'ai appris que la vie n'était qu'une partie de pOker. Je n'ai pas la chance de pOsséder les bOnnes cartes, mais je fais cOmme tOut bOn jOueur ferait : je bluffe mOn destin. Ce mOnde fait peur, je préfère écrire, me plOnger dans un mOnde imaginaire, Où je peux cOntrôler la fin de l'histOire, la fin de mOn HistOire. Je prOvOque ma chance, je n'attends pas qu'elle vienne à mOi. Je ne cOmpte plus que sur mOi-même pOur trOuver mOn chemin.
*
MOn inspiration n'est que le fruit de mes peines, sans qui je ne pourrais écrire. Alors suis-je vraiment à plaindre ? Je ne sais plus, puisque ces années de sOuffrances m'Ont appOrtées une passiOn, un rêve, un espOir, plus que je n'aurais Osé esperer..."

OoOoOoOoO
Lady Eva
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